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10ème édition du Festival Kinopolska


Du 14 au 19 novembre, le cinéma Polonais s’installe à Paris avec le Festival Kinopolska. Une semaine de découvertes et de surprises, en présence de cinéastes tels que Michał Marczak (All These Sleepless Nights), Bartosz M. Kowalski (Playground), Grzegorz Zariczny (Waves), Maciej Pieprzyca (I’m a Killer), Janusz Machulski (Killer), Anna Jadowska (Wild Roses) ou encore Juliusz Machulski, invité d’honneur de cette 10ème édition.

Six longs métrages de fiction, réalisés entre 2016 et 2017, sont présentés en compétition. Cette programmation éclectique se veut représentative de la qualité et de la richesse de la cinématographie polonaise contemporaine.


« La comédie sera à l’honneur cette année », met en avant Anna Biłos, directrice de l’Institut polonais de Paris, « Non, non, ce n’est pas une erreur. Même durant « l’époque communiste » les gens savaient rire, le rire était même alors une denrée nécessaire à la survie. À l’étranger, on associe le cinéma venu de Pologne à des concepts tels que la politique, l’histoire, l’inquiétude morale, pour ne pas dire la «métaphysique ». Eh bien, il est grand temps de montrer aujourd’hui, alors que le pays connaît depuis plus de deux décennies un «boom» économique sans précédent, le côté Molière, Tartuffe et Boeing Boeing du peuple des bords de la Vistule, du Bug et de l’Ocra (Oder). De même que Wajda incarne le grand cinéma historique et politique polonais, de même un nom aura su incarner, autant à l’époque communiste qu’aujourd’hui, la veine comique de ce cinéma ; il s’agit de Juliusz Machulski que tous les Polonais connaissent et dont nous montrerons d’un côté deux films cultes du passé, Seksmisja [prononcer : Sex Missïa] et Vabank, ainsi que le film le plus récent, tout frais, tout chaud Volta (2017). Mais en réalité, Machulski n’aurait sans doute pas réalisé la carrière qui est la sienne sans la référence à un grand maître qu’il aura voulu égaler ; il s’agit de Stanisław Bareja dont vous pourrez également découvrir les films et qui reste « le père » de la comédie cinématographique polonaise de la seconde moitié du XXe siècle ; le digne successeur de Michał Waszyński à une époque difficile. »

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