top of page

Masterclass - Philippe Faucon - VF

Le Samedi 10 octobre 2015 à 14h30, rencontrez Philippe Faucon à la Cinémathèque française. Le cinéaste répondra aux questions de Bernard Benoliel, le public sera également invité à échanger avec le réalisateur.



Titulaire d'une maîtrise de Lettres obtenue à l'Université d'Aix-en Provence, Philippe Faucon débute dans le monde du septième art par le biais de la régie (entre autres sur Mauvais sang et Trois places pour le 26). En 1984, il signe un court métrage, La Jeunesse, un titre qui pourrait résumer toute l’œuvre à venir du cinéaste en herbe. Dès son premier long métrage, L'Amour (1990), il évoque avec tendresse le quotidien de jeunes banlieusards, entre galère et éducation sentimentale. Ce coup d'essai très remarqué décroche à Cannes le Prix de la section Perspectives du cinéma français.


Après ce portrait de groupe, Philippe Faucon construira la plupart de ses films suivants autour d'un seul personnage, tout en continuant de mêler interrogations intimes et questions de société. En témoigne en 1993 Sabine, dans lequel il conte, sans pathos, la descente aux enfers d'une mère séropositive. Cette œuvre délicate est portée par la lumineuse Catherine Klein, comédienne qu'il retrouve deux ans plus tard dans Muriel fait le désespoir de ses parents, qui aborde, sur un ton plus léger, le thème de l'homosexualité. Le cinéaste prend souvent comme point de départ des récits autobiographiques, comme pour le téléfilm Mes dix-sept ans (1996) ou pour Samia (2000), qui relate le combat d'une ado d'origine maghrébine éprise de liberté, dans la banlieue marseillaise.


Le sort des immigrés est au centre des préoccupations de Philippe Faucon (rappelons qu'il est né au Maroc en 1958). Dans La Trahison, il revient sur la guerre d'Algérie, à travers un film inspiré du livre-témoignage d'un sous-lieutenant français. Puis en en 2007, il signe Dans la vie, une comédie sur la rencontre entre une femme arabe et une femme juive. Après un passage par la télévision pour la mini-série D'amour et de révolte (qui dresse le portrait de quatre jeunes gens dans les années 70), Philippe Faucon retourne derrière la caméra pour le cinéma, avec La Désintégration, où il s'attaque à un sujet sensible, le terrorisme, en suivant un jeune des cités (Rashid Debbouze), progressivement happé par l'islamisme radical.


bottom of page